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Par mariage de star le 17 Mars 2007 à 14:12
1. Le choix des époux : la demande en mariage provient généralement de l'homme. Le mariage musulman se décidant par consentement mutuel, l'accord des deux futurs époux est donc requis.
Lorsque la femme est encore vierge, il est fréquent que les parents choisissent eux-mêmes le futur époux, mais la concertation reste de mise. S'il n'y a pas d'empêchement au mariage (divorce non prononcé, liens de parenté...), un contrat de mariage est établi entre le fiancé et le tuteur matrimonial de la future épouse, qui la représente après avoir obtenu son consentement. Il s'agit obligatoirement d'un musulman, le plus souvent de son frère ou de son père.
2. L'état marital : la mosquée de Paris demande à ce que le mariage civil ait déjà eu lieu, ce afin d'éviter tout risque de litige, mais cette condition n'est pas requise partout. L'essentiel est que le mariage religieux ait lieu avant la consommation de l'union.
Si vous êtes divorcés : l'islam reconnaît le droit au divorce, mais il vous faudra attendre trois mois après la dissolution du premier mariage de la femme pour pouvoir vous remarier : c'est le délai de viduité, qui permet de vérifier que l'épouse n'est pas enceinte de son ancien mari et se trouve donc entièrement libre. Dans le cas contraire - si la future épouse est enceinte - la demande en mariage ne peut avoir lieu qu'après l'accouchement. Enfin, si le précédent mariage est dissous pour cause de décès, le délai est allongé à 4 mois et 10 jours.
3. Les mariages mixtes : les conditions diffèrent selon l'homme ou la femme.
Un musulman peut épouser une non musulmane, à la seule condition qu'elle soit de religion monothéiste, c'est-à-dire juive ou chrétienne. L'union d'un musulman et d'une athée ou d'une polythéiste (bouddhiste, par exemple) est en revanche proscrite. L'épouse juive ou chrétienne reste libre, durant le mariage, de pratiquer sa propre religion. Sachez toutefois que les enfants qui naîtront du couple devront, eux, être musulmans. En outre, en cas de divorce ou de décès du conjoint, la mère non musulmane n'obtiendra par la garde de ses enfants : ils seront confiés à une parente de confession musulmane. Elle ne pourra pas non plus hériter de façon automatique de son conjoint décédé. Si par contre, elle choisit de se convertir, ces droits lui seront naturellement accordés.
La femme musulmane, quant à elle, ne peut se marier qu'avec un musulman. Si l'élu n'est pas de cette confession, il ne sera autorisé à épouser sa belle que s'il manifeste le souhait de se convertir à l'islam. Il suivra alors un enseignement religieux de plusieurs mois, attesté par un certificat de conversion, le plus souvent oral.<o:p></o:p>
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